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Quatre questions à Adélaïde Ferrière, artiste associée

Quatre questions à Adélaïde Ferrière, artiste associée

Adélaïde Ferrière © Cécile Lhuillier PhotoExpress

Originaire de Dijon, révélation soliste instrumentale aux Victoires de la musique classique en 2017 et ambassadrice des percussions en France comme à l’étranger, Adélaïde Ferrière nous fait l’honneur d’être marraine de l’Orchestre des Quartiers, à l’occasion de sa venue dans la saison 23/24 de l’Orchestre. La perspective de rencontres et de partages riches et passionnants pour les jeunes musiciens, et d’une belle transmission avec cette virtuose du marimba que le public retrouvera sur la scène de l'Auditorium pour un concert de la fête de la musique haut en couleurs !

 

Quatre questions à Adélaïde Ferrière
« Être virtuose et ambassadrice du marimba »
 

Entretien réalisé par Camille Prost
 

 

  •  A quoi le public doit-il s’attendre lors de votre concert du 21 juin ? 

Ce programme permet de réécouter quelques airs connus. Comme une revisite ! J’espère que le changement de timbre leur apportera un peu de fraîcheur et que le public appréciera le marimba, qui reste encore un instrument trop rarement mis en valeur dans les salles de concert ! 

  •  Comment décririez-vous cet instrument à quelqu’un qui n’en aurait jamais entendu ou jamais vu de près ? 

Visuellement, c’est un xylophone géant ! Du point de vue du timbre, c’est un clavier en bois. Nous avons quatre baguettes, qui sont les extensions de nos doigts, ce qui produit un son grave, puissant et chaleureux. Le marimba possède aussi une palette de dynamiques exponentielle, il est capable du plus doux pianissimo comme du fortissimo le plus tonitruant… Le terrain de jeu est fantastique ! 

  •  Comment percevez-vous votre rôle de marraine de l'Orchestre des Quartiers, avec notamment l'ouverture de la classe de percussion à Talant ? 

Je suis très heureuse de profiter de ma venue pour créer un lien avec les jeunes de l’Orchestre des Quartiers. Ils sont la génération future, c’est donc une joie de passer des moments de musique avec eux. Il n’y avait pas de classe de percussions avant, cette création est une excellente nouvelle ; j’espère que la classe attirera de nombreux enfants. 

  •  La question escargot de Bourgogne, qui va droit au but et sans tourner en rond :
    Quels sont vos liens avec Dijon ? Sont-ils affectifs, personnels, intimistes, professionnels, familiaux ? 

 Ma vie dijonnaise est assez lointaine maintenant, puisque j’habite Paris depuis plus de 10 ans. Je garde toutefois un très bon souvenir de mes soirées à l’Auditorium que j’ai fréquenté assidûment. C’est un endroit que j’affectionne et qui a été une source d’inspiration et de motivation au moment de choisir cette carrière de soliste.