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12 mai
Episode 2 : Désirs et cruauté, du Puccini
14 mai
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16 mai
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18 mai
Episode 2 : Désirs et cruauté, du Puccini
Quatre questions à Joseph Bastian, chef principal

Quatre questions à Joseph Bastian, chef principal

Joseph Bastian © Romain Bassenne / Atelier Marge Design

Quatre questions à Joseph Bastian
« Être chef et directeur artistique »
 

Entretien réalisé par Camille Prost
 

  •  Quelle œuvre avez-vous hâte de travailler avec l'orchestre ? 

La 9ème de Beethoven, sans hésitation ! J’aurai de surcroît, pour l’occasion, deux orchestres en un, puisqu’il s’agit d’une collaboration avec l’Orchestre de Mayence. Cette symphonie fait partie de mes œuvres préférées, ce sera la première fois que je la donnerai et donc un moment très particulier pour moi. 

  •  Quelles œuvres vont représenter un défi particulier pour les musiciens ?

La plupart, mais pour des raisons différentes ! La 9ème symphonie présente de réelles difficultés musicales. Le programme klezmer sera un défi d’un autre genre, car l’orchestre n’a pas l’habitude de ce genre de répertoire. La Symphonie du Nouveau monde est plus dure à jouer qu’elle n’y paraît et la Symphonie de Bizet est également très difficile, car c’est une musique en filigrane, qui doit rester élégante malgré la virtuosité.

  •  Est-ce qu'il y aura des collaborations inédites ? 

Oui, avec Emmanuel Bigand, un enseignant chercheur qui commence ici une résidence. Une fois n’est pas coutume et je suis absolument ravi de l’avoir à bord ! En découvrant ses travaux, je me suis dit que la science était allée tellement loin… Les neurosciences nous permettent aujourd’hui de valoriser la place du musicien, de la musique en générale, dans nos sociétés. C’est fondamental. 

  •  La question escargot de Bourgogne, qui va droit au but et sans tourner en rond :
    Nous avions parlé courses à pied, gastronomie dans notre entretien de l’an passé… Dijon vous a-t-elle donné satisfaction ces derniers mois ?
     

Complètement ! J’ai participé à la Course du Bien Public, qui m’a d’ailleurs donné envie de courir le Marathon de Paris ensuite. Côté gastronomie, les promesses n’ont pas été vaines. Je me rends souvent au Caveau de Saulx, une adresse unique au monde et fréquente assidûment les restaurants, Betterave notamment, ainsi que le marché des halles. J’ai aussi trouvé ma caviste ! Cette première année a donc été synonyme de découvertes. Nous avions parlé d’arbres l’an dernier, disons donc que je me suis partiellement enraciné…