Nouveau monde

Attention, pour cette édition de la fête de la musique, il va falloir accorder nos violons… mais pas avec n’importe lequel, puisque c’est l’occasion de retrouver la sonorité exceptionnelle du Reynier de Tedi Papavrami, un sublime Stradivarius de 1727 !

Joseph Bastian embarque en effet le public de l’Auditorium dans un tourbillon romantique, aussi violonistique que symphonique. L’ouverture du Barbier de Séville, espiègle, bondissante et charmante ouvre la cérémonie. Ses thèmes font toujours un petit effet Madeleine de Proust ! Le Concerto pour violon n°2 du grand Niccolò Paganini forme ensuite un noyau virtuose, un moment suspendu durant lequel toutes les attentions se portent sur les doigts agiles du soliste invité. Pour clore la fête dignement, la Symphonie du Nouveau Monde de Anton Dvorak permet aux musiciens de l’Orchestre de chanter, de vibrer et de dialoguer en usant de tous leurs charmes.